Définissons ce qu’est le harcèlement scolaire
Ce sont des attaques vécues comme des agressions physiques, ou verbales, par exemple des railleries, qui sont récurrentes et blessantes. Agressions bien souvent passées sous le joug de « ce sont des chamailleries d’enfants, ça va se régler tout seul », car non criminelles, mais qui au final affectent les émotions du jeune enfant ou de l’adolescent, déstabilisant son équilibre psychique.
Comment aider nos jeunes
Ainsi fragilisée, la victime développe des sentiments de colère, d’injustice, contre elle-même et contre ceux qui la blessent, mais aussi contre les grandes personnes qui ne font rien ou pas assez.
La tristesse d’être traitée ainsi, un sentiment de faiblesse, s’installent peu à peu., avec cette boule à l’estomac de retourner à l’école et revenir dans ce cercle d’où émanent tant d’agressivité. Puis la honte persistante de ne savoir se défendre et enfin la peur de subir encore et encore ce harcèlement.
On parle alors de souffrances psychiques, d’anxiété, de phobie scolaire, et de toute sorte de troubles (comportement, alimentaires, etc) de dépression.
Qui peut en être victime ?
Tout le monde, que ce soit à l’école, au collège et lycée et au-delà, mais aussi dans le milieu professionnel, en famille, quel que soit le milieu social, le genre, l’âge
Quel est le constat ?
Pourquoi, malgré toutes les mesures prises par la majorité des instances (gouvernements, médias, éducation nationale) pour protéger les enfants et les adolescents contre le harcèlement, les statistiques ne baissent-elles pas ? Pourquoi ce qui est mis en place ne fonctionne pas, et peut même s’avérer contre-productif?
Aujourd’hui on parle ouvertement du harcèlement scolaire, même s’il a toujours existé, et le fait que la parole soit libre, de plus en plus de victimes osent exprimer ce qu’elle vivent. La résultante est donc un accroissement des statistiques malgré un constat évidement de mesures mises en place pour pallier ce phénomène.
Malgré toute la bienveillance dont font preuves les parents et les encadrants, en disant à un enfant ou un adolescent harcelé « ne t’inquiète pas, on s’occupe de ça » les résultats escomptés ne sont pas efficients. En effet en agissant de la sorte, le résultat est bien souvent de victimiser un peu plus l’enfant en lui ôtant la possibilité de se défendre lui-même et ce malgré tout l’amour et la protection qu’on lui apporte.
Contre-productif dans le sens où, en intervenant à sa place, on lui confirme qu’il ne peut s’en charger lui-même. L’enfant ou l’adolescent intègre qu’il est donc incapable de s’en sortir sans l’aide des grandes personnes… et il grandira avec ce sentiment d’incapacité à s’affirmer, voire de se sentir pleutre et faible pour certains.
Inutile de rappeler qu’un enfant qui subit des agressions corporelles graves, doit être pris en charge immédiatement par les services compétents.
Les solutions
Un enfant, ou un adolescent harcelé dit certes, qu’il a mal, qu’il est malheureux, mais il dit aussi : « comment je fais, moi, pour m’en sortir ? ».
Lui donner les outils pour qu’il puisse faire face, sans être agressif à son tour, c’est lui donner les moyens d’apaiser un conflit naissant, de retrouver sa souveraineté, de ne plus avoir peur de ce que disent les autres. Lui apprendre la résilience, c’est lui apprendre à accepter que l’autre a le droit de dire et de penser ce qu’il veut, et agir de sorte que cela ne l’affecte pas.
L’hypnose aide à trouver les ressources nécessaires en chacun d’entre eux afin de les rendre autonomes.
Comment faire ?
Par le jeu de rôles et la parole. A travers le jeu, l’enfant, ou l’adolescent, va appréhender les différents comportements qu’il peut mettre en place avec lui-même et les autres. Il va donc apprendre à négocier, à se limiter, à accepter, à se faire confiance. Grâce à l’hypnose, il va pouvoir faire face à des situations sociales qui vont lui apprendre à gérer son comportement, ses émotions et accepter les places des uns et des autres. Le but ultime étant qu’il puisse grandir sereinement et devenir un adulte libre.
